Décembte : Marché de Noël Lions Club à Paris le Marais
Revue de presse
Il ressuscite des vieux phares de voitures !
Article sur L'Angérien Libre : lien vers l'article
Pour s’occuper, Franck fabrique des lampes de chevet et de bureau à partir d’optiques de phares de voitures.
Il a fait toute sa carrière professionnelle à Paris et en en a gardé l’accent traînant de « Paname » qui fait songer à la sonorité des dialogues d’Audiard. Ancien agent EDF, donc en retraite de bonne heure, Franck revient s’établir dans la maison familiale et y installe son atelier dans l’ancienne écurie. « Je chine dans les brocantes, vide-greniers ou dans les foires d’échanges de pièces auto, on y trouve des merveilles ; même si les vieux phares sont de plus en plus rares ». La cuve de l’optique sert de base quand ce n’est pas un cache-culbuteur ou un couvre-culasse. Ensuite il installe un tube de laiton à l’intérieur duquel passe le fil jusqu’à l’optique d’auto.
Le spécialiste y reconnaîtra un phare d’Aronde, de Panhard ou de 2 CV ; ou encore le feu arrière, tout en longueur, de ce qui fut une splendide Versailles ou Chambord. « Il m’arrive de me faire engueuler par les collectionneurs qui recherchent ces pièces, mais je les mets en valeur sans les endommager » répond-il calmement avec philosophie. « Les plus belles optiques restent les phares à acétylène, mais j’en trouve peu. » Il faut plus de six heures pour polir les métaux et tout monter.
D’où lui est venu cette idée ? « Je ne sais pas. Je suis un enfant des années cinquante ; mon père avait toujours de belles voitures dont les chromes me fascinaient. » Franck est un homme éclairé dont le visage s’illumine quand il évoque les autos d’autrefois. Il tiendra un stand au marché de Noël de Saint-Jean et y exposera ses luminaires.
Il crée des lampes avec des phares chromés
Article sur Sud Ouest : lien vers l'article
Franck Paireau a eu une idée lumineuse. Il fabrique des lampes en récupérant des phares de voitures anciennes ou de vieux cycles. Ce retraité d’EDF chine dans des bourses d’accessoires automobiles pour trouver des éléments qu’il nettoie et polit avec patience pour pouvoir ensuite les monter sur une tige articulée dans laquelle court le fil électrique.
« Mon père avait toujours des voitures exceptionnelles, se souvient le créateur, comme des Versailles, des Aronde, et leurs chromes me faisaient rêver étant gosse. Un jour, je suis tombé par hasard sur un feu arrière de voiture de cette époque et j’ai voulu en faire un élément de décoration, en souvenir de mon père. » Finalement, il en fera une lampe, sans doute en référence à son activité professionnelle, et suivront d’autres modèles pour ses copains.